Freelancing vs. CDI : quand l’univers décide pour toi (deux fois)
Et si ce n’était pas toujours à nous de choisir le “bon” chemin ? Parfois, tu planifies tout. Tu anticipes, tu structures, tu veux un CDI stable, un poste “dans les clous”, un chemin clair.Et parfois… la vie t’envoie un virage. Ou deux. C’est ce qui m’est arrivé, deux fois en sept ans.Deux fois où je suis redevenue freelance sans vraiment l’avoir décidé. Deux fois où mes choix “par défaut” se sont transformés en cadeaux déguisés. Et deux fois où l’univers m’a appris que le bon chemin n’est pas toujours celui qu’on avait en tête. Voici mon histoire — et peut-être la tienne aussi, si tu te poses la question :Freelancing vs. CDI : faut-il choisir, ou simplement s’écouter ? 1. Premier saut dans le freelancing : la sortie d’école bancale En 2017, j’avais un diplôme… et pas de plan B Master validé, énergie au taquet, envie de bien faire. Mais côté job ?Des postes mal payés, hors sujet, décevants. Aucun CDI « convenable » à l’horizon. Freelance, par défaut (mais pas par faiblesse) Plutôt que d’accepter un job au rabais, j’ai préféré capitaliser sur mes contacts, proposer mes services, et tester différentes missions.L’idée ? Rester visible, gagner un peu, et décrocher un « vrai poste » dans quelques années. Et devine quoi ? Ça a marché.J’ai décroché le CDI de rêve auprès d’une de mes clientes, après deux ans et demi à travailler pour elle. 2. Sept ans plus tard : freelance… avec un bébé de 6 mois 2024 : nouvelle rupture, nouveau contexte Cette fois-ci, je n’étais pas une jeune diplômée insouciante.J’étais une jeune maman, avec un bébé de 4 mois et un prêt immobilier.Et surtout… une grosse envie de stabilité. De sécurité. D’un CDI. Mais la vie, encore une fois, avait d’autres plans pour moi. Au retour de mon congé maternité, je me suis faite gentiment remerciée car ma patronne ne voulait plus avoir de salarié(e)s. C’est la mort dans l’âme que j’ai accepté de signer la rupture conventionnelle, en préférant partir avant que l’ambiance ne s’empire au fur et à mesure, et que mes missions et responsabilités ne soient réduites à peau de chagrin. Une proposition inattendue, un projet passionnant Je cherchais donc un poste salarié avant tout afin de m’assurer une certaine stabilité, et faisait tourner mon CV un peu partout, quand un entrepreneur m’a proposé une mission freelance à mi-temps, sur un projet qui vibrait fort pour moi (dans le tourisme). J’ai hésité. Et puis j’ai dit oui, en me faisant confiance pour trouver d’autres missions à côté. Et c’est là que j’ai compris une chose essentielle : Je n’ai pas choisi l’indépendance. Mais l’indépendance me choisit à chaque fois. 3. Freelancing vs. CDI : les vraies questions à se poser Qu’est-ce que tu veux vraiment au quotidien ? Le CDI rassure. Le freelancing libère.Mais au-delà des étiquettes, il faut se demander : Qu’est-ce qui t’épanouit (et non ce qui est valorisé socialement) ? Je pensais vouloir un CDI “parce que c’est ce qu’il faut faire”.Mais dans les faits, mon espace de liberté mentale, ma flexibilité, mon rythme de travail choisi… valent de l’or. L’épanouissement ne vient pas toujours du confort.Il vient souvent de l’alignement. 4. Ce que l’indépendance m’a offert… malgré moi Une liberté qui nourrit la créativité Pouvoir adapter mes journées, jongler avec mes projets, me réinventer quand c’est nécessaire :c’est ce qui fait que je suis plus concentrée, plus motivée, plus entière dans ce que je fais. Un retour à la confiance… et à la valeur perçue En freelance, tu fixes ton prix, tu structures ta semaine, tu choisis tes clients. Tu deviens le moteur de ton propre respect professionnel. Même si ça fait peur, c’est une école d’estime de soi. (Et c’est ce qui m’a aidée à retrouver confiance en moi professionnellement, suite à ma rupture conventionnelle alors que j’avais un petit bébé.) 5. Ce que j’aurais aimé savoir (ou entendre) plus tôt 6. Et toi, tu es où entre freelancing et CDI ? Pas besoin d’avoir une réponse parfaite.Mais peut-être peux-tu commencer par cette question : De quoi ai-je besoin aujourd’hui pour me sentir à ma place dans ma vie pro ? Et si tu veux aller plus loin, voici quelques idées d’écriture pour poser les choses. 7. Écriture introspective : 5 questions pour faire le point Freelance ou salariée… tant que tu choisis l’alignement Ce n’est pas le statut qui fait ton épanouissement.C’est la liberté intérieure de dire oui à ce qui te ressemble. Et si, comme moi, tu ne choisis pas toujours consciemment… fais confiance. Il arrive que la vie sache mieux que toi ce dont tu as besoin.À toi de transformer ces synchronicités en tremplins.







