Palámê papeterie

bien-être et développement personnel au quotidien

Freelancing vs. CDI : quand l’univers décide pour toi (deux fois)

Et si ce n’était pas toujours à nous de choisir le “bon” chemin ? Parfois, tu planifies tout. Tu anticipes, tu structures, tu veux un CDI stable, un poste “dans les clous”, un chemin clair.Et parfois… la vie t’envoie un virage. Ou deux. C’est ce qui m’est arrivé, deux fois en sept ans.Deux fois où je suis redevenue freelance sans vraiment l’avoir décidé. Deux fois où mes choix “par défaut” se sont transformés en cadeaux déguisés. Et deux fois où l’univers m’a appris que le bon chemin n’est pas toujours celui qu’on avait en tête. Voici mon histoire — et peut-être la tienne aussi, si tu te poses la question :Freelancing vs. CDI : faut-il choisir, ou simplement s’écouter ? 1. Premier saut dans le freelancing : la sortie d’école bancale En 2017, j’avais un diplôme… et pas de plan B Master validé, énergie au taquet, envie de bien faire. Mais côté job ?Des postes mal payés, hors sujet, décevants. Aucun CDI « convenable » à l’horizon. Freelance, par défaut (mais pas par faiblesse) Plutôt que d’accepter un job au rabais, j’ai préféré capitaliser sur mes contacts, proposer mes services, et tester différentes missions.L’idée ? Rester visible, gagner un peu, et décrocher un « vrai poste » dans quelques années. Et devine quoi ? Ça a marché.J’ai décroché le CDI de rêve auprès d’une de mes clientes, après deux ans et demi à travailler pour elle. 2. Sept ans plus tard : freelance… avec un bébé de 6 mois 2024 : nouvelle rupture, nouveau contexte Cette fois-ci, je n’étais pas une jeune diplômée insouciante.J’étais une jeune maman, avec un bébé de 4 mois et un prêt immobilier.Et surtout… une grosse envie de stabilité. De sécurité. D’un CDI. Mais la vie, encore une fois, avait d’autres plans pour moi. Au retour de mon congé maternité, je me suis faite gentiment remerciée car ma patronne ne voulait plus avoir de salarié(e)s. C’est la mort dans l’âme que j’ai accepté de signer la rupture conventionnelle, en préférant partir avant que l’ambiance ne s’empire au fur et à mesure, et que mes missions et responsabilités ne soient réduites à peau de chagrin. Une proposition inattendue, un projet passionnant Je cherchais donc un poste salarié avant tout afin de m’assurer une certaine stabilité, et faisait tourner mon CV un peu partout, quand un entrepreneur m’a proposé une mission freelance à mi-temps, sur un projet qui vibrait fort pour moi (dans le tourisme). J’ai hésité. Et puis j’ai dit oui, en me faisant confiance pour trouver d’autres missions à côté. Et c’est là que j’ai compris une chose essentielle : Je n’ai pas choisi l’indépendance. Mais l’indépendance me choisit à chaque fois. 3. Freelancing vs. CDI : les vraies questions à se poser Qu’est-ce que tu veux vraiment au quotidien ? Le CDI rassure. Le freelancing libère.Mais au-delà des étiquettes, il faut se demander : Qu’est-ce qui t’épanouit (et non ce qui est valorisé socialement) ? Je pensais vouloir un CDI “parce que c’est ce qu’il faut faire”.Mais dans les faits, mon espace de liberté mentale, ma flexibilité, mon rythme de travail choisi… valent de l’or. L’épanouissement ne vient pas toujours du confort.Il vient souvent de l’alignement. 4. Ce que l’indépendance m’a offert… malgré moi Une liberté qui nourrit la créativité Pouvoir adapter mes journées, jongler avec mes projets, me réinventer quand c’est nécessaire :c’est ce qui fait que je suis plus concentrée, plus motivée, plus entière dans ce que je fais. Un retour à la confiance… et à la valeur perçue En freelance, tu fixes ton prix, tu structures ta semaine, tu choisis tes clients. Tu deviens le moteur de ton propre respect professionnel. Même si ça fait peur, c’est une école d’estime de soi. (Et c’est ce qui m’a aidée à retrouver confiance en moi professionnellement, suite à ma rupture conventionnelle alors que j’avais un petit bébé.) 5. Ce que j’aurais aimé savoir (ou entendre) plus tôt 6. Et toi, tu es où entre freelancing et CDI ? Pas besoin d’avoir une réponse parfaite.Mais peut-être peux-tu commencer par cette question : De quoi ai-je besoin aujourd’hui pour me sentir à ma place dans ma vie pro ? Et si tu veux aller plus loin, voici quelques idées d’écriture pour poser les choses. 7. Écriture introspective : 5 questions pour faire le point Freelance ou salariée… tant que tu choisis l’alignement Ce n’est pas le statut qui fait ton épanouissement.C’est la liberté intérieure de dire oui à ce qui te ressemble. Et si, comme moi, tu ne choisis pas toujours consciemment… fais confiance. Il arrive que la vie sache mieux que toi ce dont tu as besoin.À toi de transformer ces synchronicités en tremplins.

Femme se faisant un calin car elle s'aime elle-même

Comment savoir si je suis avec un manipulateur ?

Et si ce malaise que vous ressentez n’était pas de l’exagération ? Vous avez du mal à mettre des mots sur ce que vous vivez.Une sensation d’être toujours en tort. De marcher sur des œufs. De douter de vous, alors que tout semblait fluide au début. Et si ce n’était pas “dans votre tête” ?Et si ce que vous vivez portait un nom — celui d’une relation toxique avec un manipulateur narcissique ? Reconnaître une relation manipulatrice, ce n’est pas accuser à tort.C’est poser un regard lucide sur ce qui fait mal, pour reprendre votre pouvoir. Cet article vous guide avec douceur, sans jugement, pour identifier les signaux, comprendre les mécanismes et commencer à reconstruire votre estime. 1. Manipulation narcissique : de quoi parle-t-on exactement ? Définition simple et claire Un manipulateur narcissique (ou pervers narcissique dans certains cas) est une personne qui utilise la ruse, la dévalorisation, le charme ou la culpabilisation pour contrôler l’autre sans que cela soit toujours visible. Il ne s’agit pas d’un simple trait de caractère difficile. C’est un mode relationnel destructeur et profondément déséquilibré. Tous les narcissiques sont-ils manipulateurs ? Non. On peut avoir des traits narcissiques sans manipuler.Ce qui caractérise le manipulateur narcissique, c’est l’usage régulier de stratégies de contrôle émotionnel au détriment de l’autre, souvent de façon subtile et progressive. 2. Les signaux d’alerte dans une relation avec un manipulateur Il vous a charmée… puis fait douter de vous Le début était parfait. Envoûtant. Trop beau.Mais peu à peu, ce partenaire qui vous valorisait commence à critiquer, rabaisser ou corriger subtilement votre comportement. Ce n’est pas un changement brutal. C’est un glissement. Lent mais profond. Vous vous excusez… même quand vous n’avez rien fait Dans une relation toxique, on commence à s’auto-censurer pour éviter les conflits. On anticipe, on ajuste, on s’excuse.Jusqu’à parfois perdre la notion de ce qui est juste. Il vous isole des autres Sans vous l’interdire directement, il dévalorise vos proches, remet en question vos fréquentations, ou exige une exclusivité affective.Résultat : vous vous retrouvez seule, dépendante de son regard. Il retourne les situations pour se dédouaner Un manipulateur est souvent passé maître dans l’art de l’inversion des rôles : Cela crée un climat permanent de doute et de culpabilité. Vous avez perdu confiance… sans savoir quand ni comment Petit à petit, vous avez cessé de : Ce mécanisme d’érosion est l’un des signes les plus alarmants. 3. Les techniques les plus courantes du manipulateur narcissique Le gaslighting (ou “déni de réalité”) “Tu te fais des films.”“Tu es parano.”“Tu inventes des trucs.” Le gaslighting est une stratégie de déstabilisation mentale visant à vous faire douter de votre perception. Cela mène à une forme d’auto-silencement. L’ascenseur émotionnel Le manipulateur alterne entre chaleur et rejet, attention et froid, pour maintenir un attachement instable, où vous attendez sans cesse de “retrouver” le partenaire du début. La projection Il vous accuse de ce qu’il fait lui-même : C’est une technique de désorientation émotionnelle, efficace… et destructrice. 4. Pourquoi reste-t-on dans une telle relation ? Parce que la culpabilité est savamment instillée Le manipulateur s’arrange pour que vous ayez l’impression d’être fautive, instable ou dépendante. Vous vous sentez alors trop faible pour partir, et honteuse d’en parler. Parce que l’attachement émotionnel est fort Même toxique, un lien reste un lien. Surtout quand le manipulateur entretient un espoir de “retour à la magie du début”. Ce mélange d’idéalisation et de violence douce crée un piège redoutable. Parce que l’estime de soi est déjà affaiblie On ne quitte pas facilement quelqu’un quand on pense qu’on ne vaut pas mieux. Le manipulateur le sait, et en joue. 5. Comment savoir si je suis avec un manipulateur : 6 questions révélatrices Si plusieurs réponses sont “oui”, il est essentiel d’explorer cette relation avec lucidité. 6. Ce que cette relation détruit… et ce qu’il est possible de reconstruire Ce qu’elle grignote : confiance, élan, intuition On ressort d’une relation toxique avec : Mais tout cela peut se réparer. Ce qu’on peut (re)construire : estime, clarté, liberté intérieure Avec du soutien, du temps, parfois une aide thérapeutique et beaucoup d’auto-compassion, on peut : 7. Écriture et introspection : se libérer en posant les mots Pourquoi écrire peut être un premier pas de libération Tenir un carnet, même intime, permet : Exemples de pages d’écriture à explorer Tu n’es pas folle. Tu es lucide. Si tu lis ces lignes avec un frisson de reconnaissance, sache ceci : Tu n’es pas fragile. Tu es forte. Tu es simplement en train de te réveiller. Sortir d’une relation avec un manipulateur narcissique, ce n’est pas juste “partir”.C’est oser reprendre ton regard, ton rythme, ton pouvoir. Une étape à la fois. Une page à la fois.

Femme spirituelle devant les montagnes

Mes 3 objets favoris pour un rituel d’écriture sacré

Et si l’écriture devenait un acte de reconnexion profonde à soi ? L’écriture a ce pouvoir étonnant : en apparence banale, elle peut devenir un espace de transformation, de recentrage, d’élévation. Elle peut être simple, oui. Mais aussi sacrée. Créer un rituel d’écriture sacré, c’est bien plus que poser des mots sur une page. C’est installer une intention, ouvrir un espace intérieur, et honorer un moment où l’on choisit de se rencontrer. Et dans cette démarche, certains objets peuvent devenir de véritables alliés : non pas pour “faire joli”, mais pour soutenir l’énergie, faciliter l’entrée dans l’écriture, et créer une bulle de présence. Je te partage ici mes 3 objets préférés pour accompagner un rituel d’écriture sacré — des objets simples, mais chargés de sens. Et surtout : des propositions pour les intégrer à ta pratique avec douceur. Pourquoi créer un rituel d’écriture sacré ? Donner une forme à l’invisible Un rituel, c’est une manière de symboliser une intention. Il rend concret ce que l’on sent confus, invisible, profond. L’écriture sacrée invite à cette même énergie : écrire non pas pour produire, mais pour déposer, pour révéler, pour se reconnecter. Se créer un espace intérieur protégé Un rituel permet de sortir du brouhaha quotidien, de s’offrir une transition entre le monde extérieur et son monde intérieur. Il devient une frontière douce, un “sas” d’entrée vers un espace de calme, de vérité, de reliance. Objet n°1 : Le carnet dédié — un écrin pour l’âme Pourquoi un carnet dédié change tout Tenir un seul carnet “à tout faire” peut parfois brouiller les intentions. Choisir un carnet spécialement réservé à tes rituels sacrés d’écriture te permet de : Comment choisir ton carnet sacré ? Cherche un carnet qui t’évoque quelque chose dès que tu le touches ou que tu l’ouvres. Cela peut être : Laisse-toi guider par ton intuition. Le carnet n’a pas besoin d’être parfait — il doit juste t’appeler. Que peut contenir ton carnet d’écriture sacrée ? Objet n°2 : Une bougie d’intention — allumer un espace-temps Le pouvoir symbolique du feu Allumer une bougie avant d’écrire, c’est signaler à ton esprit que quelque chose de spécial commence. C’est une manière douce de te mettre dans un état de présence, de ralentir, de rendre visible le sacré. Comment choisir ta bougie rituelle ? Rituel d’allumage simple Tu peux écrire ensuite : “J’entre dans un espace d’écoute et de vérité. Je suis prête.” Objet n°3 : Un objet intuitif — un pont vers l’invisible Qu’est-ce qu’un objet intuitif ? C’est un petit élément symbolique que tu poses près de toi pendant l’écriture. Il agit comme une ancre, une présence, un guide. Ce peut être : Pourquoi cet objet change la posture d’écriture Il te rappelle que tu n’écris pas seulement avec ton mental, mais avec ton cœur, ton corps, ton intuition. Il t’aide à sortir de la performance, pour te placer dans une énergie plus libre, plus inspirée. Comment l’utiliser dans ton rituel d’écriture sacré Comment installer ton propre rituel d’écriture sacré Crée ton coin d’écriture Même minuscule. Ce qui compte, c’est la cohérence et la répétition. Une table, une bougie, un carnet, un stylo, un moment à toi. Choisis un moment récurrent Ton rituel devient un rendez-vous avec toi-même. Ne te mets pas de pression Ce n’est pas un rituel “instagrammable”. C’est un espace vrai. Parfois flou, parfois intense, parfois très simple. L’important, c’est l’intention. Quelques phrases d’ouverture pour entrer dans le rituel Le sacré commence dans les petits gestes Créer un rituel d’écriture sacré ne demande pas grand-chose. Juste de l’attention, un peu de silence, et l’envie de te relier à toi-même autrement. Un carnet. Une flamme. Une pierre. Et toi.C’est tout ce qu’il faut parfois pour ouvrir un espace où les mots soignent, révèlent, transforment.

Organisation et productivité douce

Organisation au retour de vacances : repartir sans se surcharger

Et si tu ne te replongeais pas tête baissée dans le chaos ? Le retour de vacances a ce goût un peu amer. On a bien profité, on s’est reposée — mais voilà, la boîte mail déborde, les projets ont avancé sans nous, et la to-do semble nous attendre avec les bras croisés et un regard accusateur. Et si, au lieu de se jeter dans le grand bain à la première heure du lundi, on décidait… de poser d’abord sa serviette sur la berge ? De s’offrir une transition douce, structurée, et réaliste — sans pression ni culpabilité. Dans cet article, je te partage ma méthode pour organiser un retour de vacances efficace, doux et centré, basée sur une expérience vécue (et validée). Car parfois, perdre une journée, c’est en gagner dix par la suite. Pourquoi éviter de foncer tête baissée dès le retour ? On a souvent ce réflexe de compenser : « J’ai pris une pause, alors maintenant il faut rattraper. »Résultat : on attaque la semaine avec la sensation de courir, dès la première heure. Mais l’efficacité ne réside pas dans la quantité de tâches abattues dans l’urgence. Elle naît d’une vision claire, alignée avec nos objectifs, nos contraintes et notre énergie du moment. Redémarrer sans direction claire, c’est prendre le risque : Le pouvoir de la “journée tampon” C’est ce que j’appelle ma journée de réancrage. Celle où je ne “produis” pas vraiment, mais où je prépare ma hache, comme dirait Abraham Lincoln. Plutôt que de considérer cette journée comme du temps perdu, je l’aborde comme la fondation nécessaire à une reprise fluide. Voici ce qu’elle contient. Étape 1 : Redéfinir ses objectifs Commencer par se demander : Qu’est-ce qui est vraiment important pour moi sur les prochaines semaines ? Au retour, on a souvent une vision floue, fragmentée. Revenir à l’essentiel permet de : Astuce : note tes 3 intentions majeures pour les 30 prochains jours, perso + pro confondus. Étape 2 : Revoir son système d’organisation Après une pause, nos outils habituels (agenda, appli, carnet…) peuvent nous sembler brouillons, obsolètes ou même anxiogènes. Je prends donc le temps de : C’est un nettoyage mental et digital salutaire. Étape 3 : Automatiser ce qui peut l’être L’idée n’est pas de devenir une machine, mais d’éviter les tâches récurrentes chronophages.Exemples : 🔁 Moins de micro-choix = plus de liberté mentale. Étape 4 : Tester une méthode ou un rythme Et si le retour de vacances était aussi l’occasion de changer ce qui ne te convenait plus avant de partir ?Chaque nouvelle période est un terrain de test. Tu peux : L’important, c’est d’être curieuse et bienveillante avec toi-même. Ce que cette journée m’a permis d’éviter Et surtout : j’ai retrouvé le plaisir d’avancer en conscience, même si cela signifiait prendre un faux départ pour mieux me relancer ensuite. Bonus : 5 questions d’écriture à te poser le jour de ton retour Une reprise efficace peut (et doit) être douce Reprendre, ce n’est pas tout reprendre d’un coup.C’est remettre les mains sur le volant de ta vie professionnelle (et personnelle) avec lucidité, calme et élan. Alors si tu ressens un décalage entre ton envie de bien faire et la montagne de choses à gérer… respire. Éteins ta boîte mail. Prends une feuille. Et commence par clarifier. Parce que tu n’as pas besoin de foncer. Tu as besoin d’un cap.

Femme triste à cause de sa santé mentale

Trouble affectif saisonnier : comprendre, repérer et alléger la dépression saisonnière

Et si ce que tu ressens chaque hiver n’était pas “juste un coup de mou” ? Tu le sens venir dès que les jours raccourcissent. Ce petit flou dans la tête. Cette fatigue qui colle à la peau. Moins d’élan, plus de doutes. L’envie de faire disparaît doucement, remplacée par un besoin de repli. Et tu te demandes si c’est toi qui exagères. Si c’est normal. Si tu vas “juste devoir attendre que ça passe”. Mais ce que tu vis n’est pas une faiblesse.Et non, tu n’es pas seule. Le trouble affectif saisonnier, aussi appelé dépression saisonnière, est un phénomène bien réel, qui touche chaque année des milliers de personnes, souvent sans qu’elles le sachent. Il ne s’agit pas d’un caprice météorologique, mais d’un déséquilibre biologique et émotionnel provoqué par le manque de lumière, le ralentissement du corps, et parfois… l’exigence de rester “fonctionnelle” malgré tout. Dans cet article, je te propose de mettre des mots sur ce que tu vis, de mieux comprendre ce trouble, et surtout d’explorer des pistes concrètes — douces, réalistes, bienveillantes — pour mieux traverser ces mois où tout semble plus lourd. Non pas pour “aller bien à tout prix”.Mais pour t’accompagner autrement, avec plus de clarté, de respect, et de présence. Qu’est-ce que le trouble affectif saisonnier (TAS) ? Le trouble affectif saisonnier, parfois appelé dépression saisonnière, est une forme de dépression récurrente qui apparaît généralement à l’automne ou en hiver, quand la lumière diminue et que les journées raccourcissent. Moins connu mais pourtant très courant, ce trouble peut profondément affecter l’humeur, l’énergie, le sommeil et la motivation. À quel moment apparaît-il le plus souvent ? L’automne et l’hiver, les saisons les plus à risque Dans la majorité des cas, le TAS commence à se manifester à la fin de l’automne et perdure jusqu’au début du printemps. Il coïncide avec le manque de lumière naturelle, les journées plus courtes et le froid, qui peuvent perturber notre horloge biologique. Et en été ? Il existe aussi une forme plus rare de trouble affectif saisonnier qui se déclenche en été. Les symptômes sont souvent différents : agitation, anxiété, insomnie. Qui est concerné par le trouble affectif saisonnier ? Les principaux symptômes du trouble affectif saisonnier Symptômes émotionnels Symptômes physiques Symptômes comportementaux Quelle est la différence entre TAS et dépression “classique” ? La principale différence est la dimension cyclique et saisonnière du TAS. Les symptômes réapparaissent chaque année à la même période, et disparaissent avec le retour du printemps ou de l’été. Cela le rend parfois plus facile à repérer… à condition d’en connaître l’existence. D’où vient ce trouble ? Les causes possibles La lumière, facteur déterminant Le manque de lumière naturelle peut perturber : D’autres facteurs aggravants : Quels sont les traitements disponibles ? La luminothérapie Utiliser une lampe de luminothérapie (10 000 lux) pendant 20 à 30 minutes par jour peut considérablement améliorer l’humeur. L’effet peut être ressenti en quelques jours à quelques semaines. La psychothérapie Une thérapie cognitive et comportementale (TCC) est souvent recommandée, notamment pour travailler les pensées négatives et les comportements d’évitement associés au TAS. Les antidépresseurs Dans certains cas, un traitement médicamenteux peut être envisagé, surtout si les symptômes sont sévères ou résistants. Les solutions naturelles pour soulager le trouble affectif saisonnier Bouger : l’activité physique comme antidote naturel Marcher en extérieur, même par temps gris, reste un allié puissant contre la baisse de moral. L’exercice stimule la sérotonine, améliore le sommeil et diminue l’anxiété. Rééquilibrer son alimentation Favoriser les aliments riches en : Structurer ses journées Écriture et introspection : un outil complémentaire Pourquoi écrire peut aider à mieux vivre un trouble affectif saisonnier Tenir un journal permet de : Exemples de questions d’écriture à explorer Ce que le trouble affectif saisonnier révèle de nous Il ne s’agit pas d’une faiblesse, mais d’une hypersensibilité au rythme des saisons. Le TAS nous invite à ralentir, à ajuster nos attentes, à mettre en place des rituels de soin adaptés à notre réalité. S’en libérer, ce n’est pas forcément guérir, mais apprendre à mieux s’accompagner, chaque hiver un peu mieux que le précédent. Vivre mieux avec le trouble affectif saisonnier Le trouble affectif saisonnier peut bouleverser le quotidien, mais il n’est pas une fatalité. En comprenant son fonctionnement, en identifiant ses symptômes et en explorant des stratégies d’adaptation (naturelles ou thérapeutiques), il est possible de retrouver un équilibre, même dans les mois les plus sombres.

routine de journaling

Journal d’estime de soi : 10 questions puissantes à se poser chaque semaine

Et si l’amour de soi commençait par quelques lignes chaque semaine ? L’estime de soi ne se décrète pas. Elle ne se trouve pas non plus dans les likes, les validations extérieures ou les compliments reçus à la volée. Elle se construit. Lentement. En profondeur. Et parfois, presque en silence. Parmi les outils les plus doux — mais les plus puissants — pour nourrir cette estime personnelle, il y a un allié discret mais fidèle : le journal d’estime de soi. Ce n’est pas un journal ordinaire. Ce n’est pas non plus un carnet de gratitudes ou un bullet journal structuré au millimètre. C’est un espace que vous vous offrez chaque semaine pour vous reconnecter à ce que vous êtes vraiment, sans masque, sans filtre. Un endroit pour vous voir autrement. Et, petit à petit, vous regarder avec un peu plus de douceur. 1. Qu’est-ce qu’un journal d’estime de soi ? Définition simple Un journal d’estime de soi est un carnet — physique ou digital — dans lequel vous répondez à des questions spécifiques, conçues pour : Il s’agit d’un espace d’exploration personnelle, intime et bienveillant, qui vous permet de vous voir à travers un prisme plus juste, plus complet. Pourquoi c’est si puissant ? Parce que notre cerveau adore les histoires. Et souvent, celles qu’on se raconte sur nous-mêmes sont fausses, dures ou dépassées.Le journal vous aide à réécrire ces récits, à prendre conscience de vos forces, à reconnaître vos progrès. Et ça… c’est profondément réparateur. 2. Comment utiliser un journal d’estime de soi ? À quel rythme ? Il est inutile d’écrire tous les jours. Le journal d’estime de soi se prête parfaitement à une pratique hebdomadaire : une fois par semaine, vous prenez un moment pour vous poser, respirer, écrire. Même 15 minutes suffisent. Le plus important, c’est la régularité — et l’intention. Le rituel proposé : 3. Journal d’estime de soi : 10 questions puissantes à se poser chaque semaine Ces questions sont là pour ouvrir des portes, mettre de la lumière là où vous avez souvent été trop dure avec vous-même.Elles ne demandent pas de bonnes réponses. Elles demandent juste de l’honnêteté et un peu de courage doux. 1. Qu’ai-je fait cette semaine dont je peux être fière ? Même si c’est minuscule. Même si personne ne l’a vu. 2. Qu’est-ce que j’aime profondément chez moi (aujourd’hui) ? Un trait, une pensée, une attitude, un détail physique… ce que vous voulez. 3. Qu’ai-je fait pour moi cette semaine ? Et comment je me suis sentie ensuite ? 4. Quelle partie de moi a besoin de plus d’amour en ce moment ? Et si je pouvais lui écrire une lettre, que lui dirais-je ? 5. Quand me suis-je surprise à me rabaisser ? Qu’aurais-je dit à une amie dans la même situation ? 6. Quelles qualités les gens reconnaissent souvent en moi ? Et si c’était vrai ? 7. Qu’est-ce que j’aimerais pardonner (à moi-même) ? Pas pour oublier, mais pour avancer. 8. Quelle version de moi suis-je en train de devenir ? Et est-ce que j’en suis fière ? 9. Quelles sont les petites choses que je fais bien, mais que je ne célèbre jamais ? Faisons-le maintenant. 10. Si je me regardais avec les yeux de quelqu’un qui m’aime, que verrais-je ? Et si je pouvais commencer à me voir ainsi, un peu plus chaque jour ? 4. Ce que ce journal va transformer, semaine après semaine Une nouvelle manière de vous parler Avec le temps, ce journal va devenir un espace où vous parlez autrement de vous-même. Moins de jugement. Moins d’exigence. Plus de reconnaissance, d’indulgence, de gratitude. Une meilleure stabilité émotionnelle Mieux s’aimer, c’est aussi moins dépendre du regard des autres. C’est créer un ancrage en soi. Une stabilité douce qui aide à mieux vivre les hauts, les bas, les imprévus. Une trace de votre évolution Page après page, vous verrez votre propre cheminement. Vos déclics. Vos prises de conscience. Vos mots évolueront… parce que votre regard sur vous évoluera aussi. 5. Créer votre propre journal d’estime de soi Vous pouvez utiliser un carnet vierge, un carnet guidé, ou même créer un mini-rituel avec vos enfants ou votre partenaire (l’estime de soi, ça se cultive aussi à plusieurs).Choisissez un format qui vous donne envie. Ajoutez de la couleur. Collez une photo, une fleur séchée, un mot doux. Faites-en un espace sacré. Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez aussi : L’amour de soi commence par une page Le journal d’estime de soi est un outil simple. Mais il est aussi un acte profond. Une manière de se dire : “Je mérite que l’on prenne soin de moi. Même si c’est moi qui le fais.” Vous n’avez pas besoin d’y croire à 100 % pour commencer.Vous avez juste besoin d’une page. D’un stylo. Et de l’intention d’être là, pour vous.

Femme qui écrit dans un carnet pour profiter des bienfaits du journaling

Bienfaits du journaling : une pratique qui transforme le quotidien

Pourquoi le journaling est bon pour la santé mentale (et comment commencer ?) Découvrez les bienfaits du journaling sur la santé mentale, la gestion du stress, l’estime de soi et la créativité. Une pratique simple pour transformer votre quotidien, un mot à la fois. Le journaling, cet espace pour respirer (et se retrouver) Un carnet, un stylo, un peu de silence… et soudain, quelque chose change.On respire plus profondément. On dépose. On se sent moins seul(e). Le journaling, ou l’art de tenir un journal personnel, n’est pas une mode passagère du 21ème siècle. C’est une pratique aux bienfaits concrets et profonds, validés par la science et confirmés depuis des années par des milliers de témoignages.  En écrivant régulièrement :  1. Les bienfaits du journaling sur la santé mentale Pourquoi le journaling réduit le stress et l’anxiété Le journaling offre un espace pour exprimer ses émotions, sans filtre, sans crainte d’être jugé(e). Selon les travaux du chercheur James Pennebaker, écrire sur des événements difficiles ou traumatiques pendant 15 à 20 minutes par jour sur plusieurs jours améliore la santé mentale et physique. Cela permet de sortir de la rumination, de mettre des mots sur l’indicible, et de donner du sens à ce qui semble chaotique​. En bref : écrire permet de transformer le ressenti brut en récit, et le récit apaise. Mécanismes mentaux activés par l’écriture expressive Lorsqu’on écrit sur ce qu’on ressent : C’est pour cette raison que le journaling est souvent comparé à une forme de thérapie auto-guidée. 2. Les bienfaits du journaling sur l’estime de soi et la connaissance de soi Se comprendre en écrivant : un chemin vers l’estime personnelle En tenant un journal, on entre en dialogue avec soi-même. Cette introspection régulière aide à : L’approche d’Ira Progoff, par exemple, propose des dialogues internes entre différentes “voix” intérieures (le critique, l’enfant blessé, le sage), pour favoriser l’intégration émotionnelle. Réduire l’autocritique par la compassion écrite En développant ce dialogue écrit, beaucoup de personnes remarquent une réduction des discours négatifs internes. L’acte d’écrire génère naturellement un ton plus doux, plus compréhensif, même envers ses propres erreurs. À tester dans ton journal : 3. Journaling et clarté mentale : un outil pour débloquer les pensées Démêler les nœuds mentaux grâce à l’écriture structurée Lorsque les pensées s’emmêlent, les écrire permet de : Cette clarté nouvelle aide à prendre des décisions, résoudre des dilemmes, ou simplement se sentir moins embrouillé. Exercice conseillé : le “brouillon de cerveau” Technique inspirée des “brain dumps” : Ce simple exercice peut désencombrer l’esprit et révéler les vrais besoins du moment. 4. Écrire pour libérer sa créativité et stimuler l’inspiration La méthode des “morning pages” de Julia Cameron Dans The Artist’s Way, Julia Cameron propose une méthode devenue culte : Écrire 3 pages chaque matin, sans but, sans filtre. Cette pratique vise à : Même les personnes qui ne se pensent pas créatives découvrent en elles une source d’inspiration insoupçonnée. Pourquoi la créativité booste aussi le bien-être Libérer sa créativité, c’est aussi libérer son énergie vitale.C’est se reconnecter à une part de soi qui joue, qui imagine, qui rêve. Et cela renforce : 5. Le journaling comme pratique de pleine conscience Écriture et présence : une forme de méditation active Le simple fait d’écrire à la main ralentit le rythme, oblige à la concentration, et ancre dans l’instant. C’est comparable à : Les effets concrets de cette pratique : Le pouvoir du rituel d’écriture quotidien Créer un petit rituel d’écriture – même 5 minutes par jour – peut devenir une bulle régénérante dans un emploi du temps chargé. Plus qu’une habitude, c’est un ancrage dans son monde intérieur. 6. Comment bien commencer le journaling : conseils simples pour débuter Quel matériel utiliser ? Pas besoin d’un carnet hors de prix. Voici ce qu’il te faut : Idées d’exercices pour débuter facilement Le journaling, un allié discret mais puissant Le journaling n’est pas réservé aux écrivains. Il n’a pas besoin d’être beau, profond ou bien orthographié. Il a juste besoin d’être sincère. En t’offrant chaque jour cet espace, tu crées un pont entre ta tête et ton cœur, entre ce que tu vis et ce que tu ressens. Et dans un monde rapide, bruyant et exigeant… cette simple pratique devient un acte radical de douceur envers soi-même.

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